La peinture émouvante de Gérald Engelvin déploie des trésors de tendresse. Sages ou espiègles, les enfants fleurent bon la confiture de grand-mère, les parties de cache-cache et la bonne éducation.Une douce chaleur d’intimité feutrée naît d’un jeu subtil entre matière et couleur. Ici la pâte riche accroche la lumière en clair-obscur, là les tonalités acidulées amènent fraîcheur et naturel.
Cette enfance dorée comme ce fauteuil doré Louis XVI à l’éclat à la fois nostalgique et riche de valeurs ancestrales exhale un climat de douceur de vivre.L’intemporalité des scènes paisibles évoque pour chacun de nous notre propre enfance ou celle de nos proches.L’univers de Gérald Engelvin délaisse les scènes désuètes d’un Carl Larsson tout comme le réalisme magique d’un Felice Casorati. Loin de l’innocente équivoque d’un Balthus l’œuvre de Gérald Engelvin apporte vivacité, quiétude dans une grande simplicité de scènes de la vie quotidienne de l’enfance.